L’univers d’IZa Zaro ne se limite pas uniquement au cadre d’une toile, c’est un ensemble d’éléments qui constituent sa richesse et sa
personnalité d’artiste et de femme.
Quand on entre dans son atelier l’oeil est attiré par les toiles, les pinceaux mais aussi par un tas d’objets amoncelés un peu partout issus d’univers
totalement différents représentant assez bien son vécu. IZa se raconte, explique ses rencontres, ses portraits, son parcours. C’est riche, très riche, il
faut pouvoir la suivre.
Et puis il y a ses toiles, pour la plupart de format carré, pour la plupart des femmes (parce qu’elle parle d’elle) quelques portraits masculins toujours sous son regard féminin. Son univers est coloré, directement inspiré des batiks et wax africains qu’elle a appris à manier lors de ses voyages en Afrique. Elle mélange différentes techniques comme la peinture, le pochoir, les reliefs, des éléments écrits, des phrases, des collages. Elle ne peint que ce qui exprime quelque chose, qui saute à l’œil, qui est évidence pour elle.
Est-ce le motif en fond qui anime ses personnages ou bien est-ce l’inverse ? Peu importe finalement car, ce qui est certain, c’est que les deux sont indissociables et créent le dynamisme de ses œuvres.
IZa expose, IZa collabore aussi bien dans la rue avec des street artistes reconnus comme Gregos mais aussi de manière plus conventionnelle. IZa n’arrête pas et elle sait aussi rester lucide sur le devenir d’un artiste, tenir, se battre et y croire mais toujours avec bienveillance et douceur.