GALRY - Everything but a gallery

Jusqu’au 15 octobre, Galry met à l’honneur Louis Bottero dans une exposition personnelle « Kid is the key ».

Au travers de ses peintures rythmées et énergiques, l’artiste nous convie une nouvelle fois à pénétrer son univers et à partager sa vision du monde. De la naissance de l’enfant à la complexité et beauté de la vie, Louis Bottero continue de nous fasciner par l’histoire que raconte chacune de ses œuvres complexes et colorées. À voir sans tarder !

Exposition à l’appart-Galry 

7J/7 – 10h/19h –

Uniquement sur RDV I contact@galrystore.com

Cet été, Delphine Bürkli et la mairie du 9ème arrondissement de Paris invitent des artistes à faire découvrir leurs œuvres. Une nouvelle et belle initiative de la mairie pour démocratiser l’art et le rendre accessible au plus grand nombre. Au travers de cette exposition, hors les murs, le passant est ainsi invité à découvrir des œuvres en plein air. Le temps d’une promenade ensoleillée dans des squares, le dialogue se crée en famille autour de ces propositions artistiques. Vous y découvrirez en effet une sélection d’œuvres  d’artistes, photographes, peintres et plasticiens de notre territoire.

C’est notamment la photographe Karine Paoli qui met en lumière ses « miroirs de Paris » ou encore le peintre Julien Calot qui présente ses œuvres colorées et sa figuration rythmée. 

Une belle initiative qui invite à la contemplation et montre une fois de plus combien l’art est essentiel à nos vies.

Et pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer à Paris, l’exposition vient à vous grace à cette exposition virtuelle à visionner sans modération ici.

Jusqu’à la fin de l’été :

Square d’Anvers, Avenue Trudaine

Square Berlioz, Place Adolphe Max

La GALRY présente une sélection des derniers dessins et sculptures de l’artiste Valérie Hadida. Représentant l’artiste depuis plus de 15 ans, la galerie parisienne propose une nouvelle promenade intime des œuvres de l’artiste au sein de son appartement parisien.

De son travail, l’artiste nous dit « Je ne sculpte pas la femme que les hommes idolâtrent, idéalisent ou fantasment. La femme que j’évoque n’est pas parfaite, elle est humaine et libre ».

Il émane des sculptures de Valérie Hadida une intemporalité indéfinissable. Ces dernières sont uniques et reconnaissables au premier regard. Elles sont marquées par l’empreinte de cette artiste singulière qui capture des tranches de vie et nous emporte dans son voyage.

On retrouve des inspirations d’Alberto Giacometti, Camille Claudel ou encore Louis Bourgeois dans les créations de Valérie Hadida. Ses œuvres sont à la fois riches de références et totalement uniques, tout comme l’artiste.

Pour prendre RDV ou en savoir plus, contactez-nous !

Création d’une œuvre éphémère pour fêter une étape importante à la RATP !

Allison, le tunnel de prolongement de la ligne 14 sud-est est terminé ! L’arrivée à la station Maison-Blanche, pars XIIIème, du tunnelier Allison marque une étape importante. En effet, cette dernière signe la fin des creusements des 14 km de tunnel du prolongement de la ligne 14 sud, pour relier la station Olympiades à la future station Aéroport d’Orly. Afin de célébrer ce chemin parcouru, une œuvre éphémère de notre artiste  Stoul a été commandée par la RATP et réalisée à l’emplacement du percement dans la gare de Maison Blanche.

C’est un de ses ORU – Opération de renouvellement urbain – que nous propose ainsi Stoul.

Stoul immortalise cet événement, par la création d’une édition exclusive limitée à 30 exemplaires

Les ORU de Stoul, acronyme de Opération de Renouvellement Urbain, signifient également « Plié » en japonais. Le Japon dont l’artiste est si imprégnée dans son travail …

Pour commander cette œuvre, merci de nous contacter par mail ou par téléphone.

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Le saviez-vous?

Le 4 mai est jour de fête pour les fans de Star Wars et ceux-ci profitent de l’occasion pour célébrer les films de la série. C’est une sorte de journée mondiale de la saga « Star wars ». La date a été choisie à la suite d’un calembour imaginé avec une phrase célèbre du film.
En effet, »May the 4th be with you » se trouve être la parodie de la phrase culte « May the force be with you » (Que la Force soit avec toi).
Le premier emploi de ce jeu de mot remonte au 4 mai 1979 (deux ans après la sortie du film), lorsque Margaret Thatcher est élue Première ministre au Royaume-Uni. Son parti, souhaitant la féliciter, prend alors une demi-page du London Evening News en inscrivant ce message : «May the Fourth Be With You, Maggie. Congratulations».
« May the Force » devient alors ‘May, the fourth » soit le 4 mai !

DIALOGUE ENTRE LES ARTS

Depuis, les clins d’oeil à la saga se sont multipliés, spécialement lors de l’approche de cette journée. De nombreuses marques en profitent chaque année pour partager des messages en lien avec la saga, faisant d’elle un vrai emblème de la culture populaire du XXe et du XXIe siècle.
Les artistes de cette génération se sont également emparés de cette thématique. Ainsi, on retrouve de façon récurrente, dans l’œuvre de C215, né en 1973, des clins d’oeil à cette saga. À titre d’exemple, les 2 dernières créations des mythiques Princesse Leia et Maître Yoda.

Découvrir plus d’œuvres de l’artiste, ici …

Connaissez-vous ce dessin de Klimt?

L’artiste C215 revisite Lovers (Embrace/upper portion of two lovers) / Les amoureux créé en 1908 par Gustav Klimt. Ce dernier, né le 14 juillet 1862 à Baumgarten et mort le 6 février 1918 à Vienne, est un peintre symboliste autrichien, et l’un des membres les plus notoires du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne. Habitué à nous faire voyager autour de ses couples d’amoureux, C215 revisite ici avec talent l’œuvre de Klimt et nous emmène dans son univers très personnel.

Inspirations mêlées et dialogues entre artistes

De tout temps, les artistes se sont inspirés les uns les autres et ont fait ainsi évoluer la création en rendant hommage aux maîtres et en les ancrant dans une autre période.C’est ce que réusssit avec brio C215 en mêlant les influences street art et contemporaines à l’art nouveau. Il met ainsi en lumière un sublime dessin de Klimt, moins connu, « lovers ».

Près de 400 ans séparent la naissance de Vélasquez de la mort de Picasso. Mais cela n’empêchera pas ce dernier de revisiter les ménines de Vélasquez. En effet, le cubiste Picasso voue une fascination sans limite au maître Vélasquez. De la même façon, Goya fera echo à l’œuvre de Vélasquez en s’inspirant de sa maîtrise du clair obscur.  Manet quant à lui s’inspirera  de Goya pour la « fusillade de l’empereur Maximilien » tandis qu’il sera à son tour revisité par Picasso pour son chef d’œuvre « le déjeuner sur l’herbe ».

Depuis la nuit des temps les peintres s’inspirent les uns des autres et font ainsi évoluer leur pratique et l’art en général. Merci C215 de participer à cette dynamique !

Découvrir plus d’œuvres de l’artiste, ici …

Vivre une expérience et la retranscrire dans son medium de prédilection, telle a été la démarche de la sculptrice Isabelle Healy en sortant de l’opéra de Paris.

L’artiste a découvert en 2019 la chorégraphie Le Parc créée par Angelin Prelojcaj pour les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris et interprétée sur une musique de Mozart. Cette œuvre interroge le cheminement des sentiments et explore les codes amoureux. Les danseurs s’éveillent à l’amour, de la rencontre aux jeux de séduction, de la timidité à l’attirance. Ils s’abandonnent à la douceur dans l’envol d’un sublime pas de deux. C’est cet envol et ce magnifique baiser des Étoiles que l’artiste Isabelle Healy capture et sublime dans sa sculpture « Confluence ».

Ce ballet était programmé aux mois de mars et avril 2021à l’Opéra de Paris et ne se tiendra pas du fait du contexte sanitaire. Néanmoins, Il sera à retrouver prochainement  sur nos écrans avec les Étoiles Alice Renavand et Mathieu Ganio. Soyez au rendez-vous, frisson assuré …

« une émotion choc, une révélation en voyant le ballet « Le parc » de Angelin Preljocaj » – Isabelle Healy.

JR, artiste français de renommée internationale

Nous connaissons de JR ses monumentales photographies monochromes de visages. Il accumule ainsi les projets de street-art, tous plus monumentaux les uns que les autres. Que ce soit par la démarche comme par la superficie, tout est dans l’exceptionnel.. Appelant la rue sa « galerie » et «utilisant l’art pour transformer le monde», JR délivre un message humaniste et raconte les histoires de marginalisés ou d’oubliés de nos sociétés. Deux simples lettres donc pour résumer le phénomène qui a frappé la photographie au XXIème siècle. Deux lettres qui recouvrent les murs du monde entier, des favelas à l’Upper East Side.

Afin de convoquer davantage encore la sensibilité du public et le rendre acteur, JR va le mettre au centre de ses clichés.

David Lynch, artiste américain mondialement reconnu

Considéré parmi les meilleurs cinéastes américains vivants, David Lynch est vénéré quant à lui pour sa vision singulière de la réalité qui à la fois interpelle et dérange les téléspectateurs. Il est le plus jeune cinéaste à ce jour à avoir reçu un Lion d’or pour l’ensemble de son œuvre. Parmi ses longs métrages les plus connus figurent Eraserhead (1977), The Elephant Man (1980) et Blue Velvet (1986).

Tout au long de sa carrière de réalisateur, David Lynch n’a jamais cessé de peindre, de dessiner, de photographier et de créer des animations; il a même élargi le champ de ses explorations artistiques à la composition musicale et à la création sonore.

Collab JR x Lynch

JR et David Lynch ont collaboré en 2014 et ont créé une lithographie intitulée I Fix My Head II. L’exemplaire 27/99 a été confié à Galry. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !

Chaque 14 février les Romains fêtaient le Dieu de la fécondité.

Cette pratique entraînait dès lors la formation de couples et donnait lieu à des mariages. Peu à peu la tradition a évolué. Ainsi, dès le Moyen-Âge, la Saint-Valentin est considérée comme la fête des amoureux. À cette époque romantique les gens s’écrivent des messages d’amour et fabriquent des valentins illustrés avec des cœurs ou un Cupidon ailé, le Dieu de l’Amour. Aujourd’hui, la Saint-Valentin est devenue une fête certes plus commerciale mais elle est offre toujours l’opportunité de passer un message spécial à l’élu de son choix.

Nous avons sélectionné quelques œuvres de nos artistes qui évoquent l’amour, la tendresse et le partage. Continuez à rêver et Bonne Saint-Valentin à tous !

Cette année encore, le maire de la Ville de la Courneuve signe son engagement dans l’art urbain. Tout le mois de janvier l’œuvre « Song of Love » du Pop Street artist Jo di Bona rayonne sur les murs de la ville.

Cette œuvre, créée spécifiquement par l’artiste pour les vœux, met en lumière l’énergie qui se dégage de cette ville et la mixité de ses habitants : en effet, plus de 100 nationalités cohabitent au quotidien à La Courneuve. C’est également un message de positivité et d’espoir que l’artiste fait passer avec les visages d’une jeunesse épanouie et heureuse. Un message d’espoir qui prend encore plus de force dans ce contexte de crise sanitaire et d’incertitudes qui plane sur cette nouvelle année. Un puissant dispositif de communication accompagne cette création  : une présence sur les affiches Decaux, les colonnes Morris ou encore les cartes de vœux, en version papier ou digitale, entourent les voeux artistiques du maire à l’ensemble des Courneuviens et Courneuviennes.

Cette toile symbolise la jeunesse et la diversité de la ville, des thématiques au coeur de la préoccupation du maire.

Nouvelle figure emblématique de la scène Street Art parisienne , Jo di Bona doit son succès fulgurant à sa technique unique : le Pop Graffiti. Il y  associe collages, diverses influences du graffiti et la culture pop dont il s’est profondément  imprégné . Fauviste des temps modernes , Jo mélange couleurs et mouvements  pour cr éer des visages empreints de poésie , d’émotions et de joie de vivre. Dans ses œuvres, l’artiste rend hommage avec la même tendresse aux icônes et grands personnages de l’histoire qu’aux inconnus de passage. Il se nourrit en effet principalement  du regard généreux qu’il porte sur l’humain  et de son sens aigu du partage.

 

Qui est Human Soul?

Human Soul est un projet pluridisciplinaire basé sur la rencontre entre des artistes et des Hommes. Aux commandes : Anne-Laure Maison & Michel Cam. Un diplôme de designer d’espace des Beaux-Arts de Toulouse en poche, Anne-Laure travaille en agence d’architecture avant de mener une résidence au Pavillon du Palais de Tokyo. Elle décide alors de se consacrer exclusivement à sa pratique artistique. En effet, fascinée par la façon dont les hommes vivent dans ce monde et profondément habitée par son patronyme, son travail parle d’architecture, du rapport entre l’homme et le construit et de la manière dont il se l’approprie et se protège. À 27 ans, Michel, également diplômé des Beaux-Arts de Toulouse, part autour du monde à bord de son monocoque Ilo1. De ce voyage initiatique de plus de 15 ans naît un regard singulier sur le monde. Photos, carnets de collages, dessins et vidéos retracent cette expérience quasi ethnologique.

La Cité de Refuge, c’est quoi?

La Cité de Refuge, propriété de l’Armée du salut, est un lieu unique au service de la solidarité. Il se distingue par sa destination – l’hébergement et la réinsertion sociale – mais également par son architecture signée Le Corbusier. Ce sont actuellement 300 personnes et familles qui résident dans ce bâtiment du 13ème arrondissement de Paris.

Human Soul x Cité de Refuge, pourquoi?

La crise sanitaire a donc conduit le duo a jeter l’ancre à Paris et à s’interroger sur la condition des personnes en grande exclusion. Enfin, la rencontre avec le directeur de la Cité de Refuge, Christophe Piedra, a fait naître ce projet de résidence artistique.

L’expérience artistique, comment?

Le duo réside au sein de la Cité de refuge depuis le 15 novembre 2020. Il est en totale immersion avec les résidents. De cet échange naissent et se développeront des portraits sous formes de collages, des performances, des installations, des vidéos, des traces et témoignages de la parole des résidents. L’aboutissement de ce travail sera un colloque pluridisciplinaire avec des philosophes, sociologues, architectes et ethnologues.

Le projet artistique, à court terme?

La première phase de cette expérience se matérialise de fait avec une série de portraits des résidents qui illuminent les façades de la Cité de Refuge en fin d’année et sont projetés sur les écrans numériques de l’EP7. Cette action a pour ambition de rendre visibles ces invisibles auprès du plus grand nombre. Elle pose la question de l’inclusion sociale.

Ecoutez un encadrant de l’Armée du Salut et les artistes interviewés par France 24 le 24 décembre au soir en direct de la Cité de Refuge.

Exposition des portraits des résidents et Illuminations de la Cité de refuge & de la Cité des dames
18,19, 20, 31 décembre 18-20h

24 décembre, 18-24h
12 rue Cantagrel, 75013 Paris & 39 rue du Chevaleret, 75013 Paris
Projection vidéo sur la façade de l’EP7,18 au 30 décembre 2020

Avec le soutien de la mairie de Paris 13, la Direction des Affaires culturelles et la Fondation Agnès B.

Télécharger le dossier de presse ici.

Nous menons actuellement une résidence artistique au sein de la Cité de refuge, propriété de l’Armée du Salut. Un de nos premiers projets est de faire briller la Cité de Refuge. En effet, nous voulons offrir une fin d’année lumineuse aux habitants de ce centre d’hébergement et de réinsertion sociale.

Ainsi, le projet pluridisciplinaire, Human Soul, mené par le duo d’artistes Anne-Laure Maison & Michel Cam est basé sur la rencontre entre des artistes et des Hommes. L’art comme état de rencontre comme l’a si bien écrit Nicolas Bourriaud. Les portraits sous formes de collages, les performances, les installations, les vidéos sont autant de traces créées pour transmettre cette expérience.

Aujourd’hui, c’est dans cet incroyable bâtiment signé le Corbusier que nous souhaitons faire cette expérience de l’Autre. Aux termes de cette immersion de plus d’un an, nous exposerons cette expérience humaine sous forme d’installations in-situ dans
ce bâtiment du 13ème arrondissement de Paris.. Nous réunirons également plusieurs disciplines sous forme de colloque pour explorer les thématiques abordées durant cette résidence : des réflexions philosophiques, sociétales mais aussi architecturales et plastiques.

CLIQUEZ ICI POUR REJOINDRE notre équipage, à bord du Paquebot de la Cité de refuge

Nous sommes une équipe de bénévoles : le duo d’artiste, Phivaprod et Galry. Nous sommes soutenus par la fondation Armée du Salut ainsi que par Christophe Piedra, le directeur de la Cité de refuge. La mairie du 13ème nous accompagne également dans cette aventure.

Une des premières phases de ce projet sera d’illuminer le quartier qui abrite la cité. Du 20 décembre 2020 au 15 janvier 2021,  nous allons projeter les portraits des résidents sur les façades du bâtiment, rue Cantagrel et Chevaleret.

Avec ce projet, nous ambitionnons donc de rendre visible ces invisibles et d’éclairer la ville de ces âmes. En effet, les parcours de vie de ces personnes que nous rencontrons sont autant d’enseignements et de témoignages à transmettre.

Il est également un moyen de les mettre à l’honneur dans une période de confinement singulière : les faire voyager depuis leurs fenêtres …

Nous avons besoin de vous pour rendre possible cette expérience humaine & artistique

Nous souhaitons vous inviter à rejoindre notre belle équipe. Vous pouvez nous soutenir au travers de la campagne de crowdfunding que nous avons lancé sur Ulule en cliquant ici. Nous avons besoin de matériel, de video-projecteurs, d’imprimer en XXL, d’avoir des équipements sonores …

Merci de votre soutien et à bientôt pour partager ces belles réalisations avec vous !

Le Projet HUMAN soul à L’ARMÉE DU SALUT : une résidence basée sur le concept de l’art relationnel

Pendant 1 an, le duo d’artistes Anne-Laure Maison & Michel Cam va mener une résidence artistique à l’Armée du Salut autour du projet Human Soul. À l’issue de cette résidence, diverses installations seront créées in situ et un projet d’exposition itinérante proposé.

Ambition : rencontrer les familles hébergées à la cité de refuge, vivre ensemble une expérience artistique et laisser une trace durable : de la relation faire naître la création.

Pourquoi l’Armée du Salut? Parce que le postulat de cette dernière est que la reconstruction des personnes et de leur image est un préalable indispensable à tout processus d’insertion.

Pourquoi Human Soul à l’Armée du Salut, et plus précisément à la Cité de refuge? Parce que le lieu érigé par Le Corbusier, le projet social de l’Armée du Salut et l’enjeu artistique porté par Anne-Laure Maison & Michel Cam en partenariat avec Galry se rejoint : il s’agit de favoriser l’inclusion sociale et la réinsertion. Cette rencontre entre un lieu, des personnes et des artistes a pour ambition de valoriser à la fois les hommes et les femmes recueillies mais aussi leur lieu d’hébergement, la Cité de Refuge et plus largement les actions de la Fondation Armée du Salut. Cette démarche artistique est également un support concret pour valoriser les personnes et renforcer ainsi leur capacité à se relever et se réinventer.

rencontre entre 2 artistes …

Anne-Laure Maison et Michel Cam forment un duo, au travail comme dans la vie.

Fascinée par la façon dont les hommes vivent dans ce monde, Anne-Laure est profondément habitée par son propre nom de famille. Son travail parle d’architecture, du rapport entre l’homme et le construit, de la façon dont il se l’approprie. Michel, quant à lui est un artiste-aventurier. Son diplôme des Beaux-Arts en poche,  il part de Brest à 27 ans, à bord de son monocoque. Son périple l’amène à vivre sur les côtes africaines, traverser l’Atlantique, remonter l’Amazonie, exposer à Cartagène, vivre avec les indiens Kunas, naviguer sur le grand pacifique via les Galapagos, voir les côtes de la Nouvelle Zélande et des Salomons, explorer la Papouasie ou encore Borneo…  De ce voyage initiatique de plus de 15 ans, naît un regard singulier sur le monde. Photos, carnets de collages, dessins et vidéos retracent cette expérience quasi-ethnologique de cette vie, hors du temps.

Le duo expérimente ensuite une nouvelle appréhension du monde à bord d’Ilo2 devenu leur bateau-atelier.  

Un nouvel espace/temps se crée, où les jours, loin des impératifs sociaux, n’ont plus de prises sur le quotidien, interrogeant et ouvrant les portes à une création originale. Les bases d’un possible.  

La crise sanitaire passant par là, le duo se pose avec sa famille à Paris et explore le monde et le temps autrement. Contraste entre l’infinité de la mer et les murs de la ville. Contraste entre la liberté absolue et la contrainte. De ce nouvel état de confinement, va naître un nouveau projet artistique …

… AVEC la CITÉ de REFUGE, FONDATION armée du salut

Premier édifice important de Le Corbusier à Paris, la cité de refuge est construite à partir de  1930 et inaugurée le 7 décembre 1933 sous le nom de « Refuge Singer-Polignac » en hommage à la princesse Edmond de Polignac, née Singer, bienfaitrice de l’œuvre. La cité Refuge, établissement de l’Armée du Salut, est destiné à l’accueil, l’hébergement et la réinsertion sociale. Ce sont ainsi environ 300 personnes dont une quarantaine d’enfants qui sont accueillis actuellement à la Cité de Refuge. C’est dans ce sublime lieu architectural, habité par des âmes fragilisées, que vont évoluer nos deux artistes en 2020 et 2021.

Pour cette nouvelle étape de l’expo, nous avons le plaisir de vous présenter de nouvelles sculptures. Petite Camille, en patine vert de gris mais aussi Tête sous les nuages et les Frangines arrivent à la Galry. Vous aurez également le bonheur de (re)découvrir  Nouvel Amour,  la dernière des grandes femmes assises de la sculptrice Valérie Hadida. Nous vous attendons encore nombreux, et surtout sur rendez-vous privés et toujours dans le respect des gestes barrières !

Enfin, la dernière de la série des grandes femmes assises …

• L’ Art dans tous ses états I Valérie Hadida

À découvrir à la Galry

Jusqu’au 31 octobre

Uniquement sur rendez-vous

Pour recevoir le catalogue de l’exposition, envoyez-nous un e-mail

La Sculptrice Valérie Hadida continue sa route vers le monumental et crée sa première sculpture « Zen » à taille humaine.

Nous vous emmenons à la fonderie d’art Candide pour découvrir ce processus à 4 mains qui permettra la naissance d’un nouveau bronze. Pourquoi à 4 mains? Car après la création de la sculpture originale par l’artiste, c’est bien une collaboration avec son bronzier d’art qui permet la naissance d’une nouvelle œuvre en bronze; Une fois créé l’original en terre cuite, le fondeur récupère ce « modèle » pour donner vie à la sculpture en bronze.

4 étapes principales vont alors intervenir grâce au savoir-faire de l’artisan d’art :

• création d’un modèle en cire,
• coulée du bronze,
• ciselure
• et patine.

La patine est l’étape cruciale qui donne à l’œuvre sa teinte définitive. Chez Valérie Hadida, la patine signature est le « vert de gris ».

Petit tour en vidéo, à la découverte de l’étape de la patine.

En 2010, l’artiste crée « Zénitude » sa première sculpture de femme en position du Lotus, prélude d’une longue série. 10 ans après, elle crée « La grande Zénitude », sculpture à taille humaine.

• L’ Art dans tous ses états I Valérie Hadida

À découvrir à la Galry

Jusqu’au 15 octobre

Uniquement sur rendez-vous