Une double exposition & une installation unique pour une expérience inattendue à partager avec le public ! Du 12 mai au 30 Juin 2016.
À travers sa double exposition, « IN & OUT », qui se tient Rive gauche chez Galry et Rive droite à l’Hôtel Regent’s Garden, Stéphanie Guglielmetti nous introduit dans son univers et nous présente ses dernières œuvres. Dans un esprit de renouvellement, de redimensionnement et de co-création.
CÔTÉ IN : GALRY, rive Gauche
Au premier étage, Stéphanie Guglielmetti expose IN, une sculpture unique et monumentale, qui cristallise ses dernières recherches : créer une œuvre qui à la fois investisse la totalité de l’espace, permette au public de la traverser, de s’y immerger… d’y prendre des photos, des vidéos… et même, de créer à son tour, puisque fils et pièces l’attendent pour compléter l’installation. Installation qui ne sera jamais achevée car destinée à être exposée en d’autres lieux, à d’autres occasions, où un nouveau public pourra la faire évoluer.
« Je vous invite aujourd’hui, Vous !
Montez au premier… PLONGEZ ! OEUVREZ ! SIGNEZ !
Venez vivre une expérience unique et inattendue : immergez-vous au cœur d’une œuvre monumentale, tout en mouvement, tout en lumière, et participez à sa création. Shootez… filmez… partagez… »
Stéphanie Guglielmetti
Au rez-de-chaussée, le public découvre des pièces très différentes, emblématiques de son parcours… se laisse pénétrer par son univers…
La médiation est assurée par l’utilisation d’un mobilier directement issu de l’atelier de l’artiste, qui veut ainsi créer un lien entre elle, ses sources d’inspiration, son lieu de création, l’origine des pièces qu’elle chine, les questions qu’elle (se) pose, le public… et GALRY.
CÔTÉ OUT : Hôtel Regent’s Garden, rive droite
Tout autre est le parcours : on pénètre dans un hôtel particulier, haut sous plafond, qui allie modernité et prestige. Dans l’intimité d’un salon boudoir, parmi les peintures de François Lannes, est suspendue l’une des Roues Libres de Stéphanie Guglielmetti : une œuvre ronde, nacrée, douce, dont chaque pièce est capable de vibrer et de tournoyer dans un mouvement lent et volupteux… une invitation. Puis, la grande porte-fenêtre ouvre sur un jardin secret, empli d’arbres, bordé de murs. L’artiste y a installé deux grandes œuvres, qui évoquent a contrario : l’une, essaim de pensées enchevêtrées, bleus à l’âme, litanies de complications, rouages du quotidien désorganisés… l’autre, impuissance face à la force des coups, éclatement, archers qui précèdent les fantassins, désir de destruction, écorché vif. Sans pour autant promettre l’anéantissement : ces œuvres expriment en effet une injonction au combat, l’ordre de rester debout. Refuser de subir.