« L’art comme manifeste » — c’est murmurer sans un mot, peindre comme on s’insurge, coller pour éveiller les consciences, tracer pour briser le silence.
Chez GALRY, mai n’est pas qu’un mois – c’est un élan. Un cri. Une déclaration.
Dans l’héritage des luttes ouvrières, féministes et antiracistes, ce mois de mai 2025 célèbre l’art dans sa dimension la plus engagée, la plus vibrante, la
plus humaine.
« L’art doit déranger le confort, bousculer l’évidence, révéler l’invisible. »
— Manifeste Galry
À travers les regards croisés de Seaty, C215, Caro Graffiti et Stoul, cette exposition propose une traversée d’un monde en mutation, où l’artiste devient témoin,
messager, parfois éclaireur.
Les visages de Seaty, venus de Hanoï ou Niamey, nous rappellent que chaque regard porte en lui une histoire, une dignité,
une voix trop souvent oubliée.
C215 grave sur les murs la mémoire des figures essentielles – résistants, penseurs, poètes, comme Rimbaud ou Raoni
– et leur redonne présence dans l’espace public.
Caro Graffiti rend visibles les invisibles, avec une œuvre forte, entre féminisme, urbanité et introspection
tatouée.
Stoul, quant à elle, construit un langage graphique aux formes géométriques et couleurs vibrantes, pour parler d’équilibre,
de ville, de liberté.
« L’art comme manifeste », c’est dire sans mot, c’est peindre pour résister, coller pour réveiller, tracer pour ne pas se taire.
En mai 2025, ces artistes prennent la parole. Avec leurs bombes, leurs pinceaux, leurs ciseaux. Pour que les œuvres, sur toile ou sur mur, parlent. Et que nous les écoutions.